Coures du mecanique

Coures du mecanique

ARCHITECTURE DE LA DISTRIBUTION

                                                                        ARCHITECTURE DE LA DISTRIBUTION

La conception de la distribution détermine le type de moteur.

 Suivant la position des soupapes, on distingue les moteurs à soupapes latérales et les moteurs à soupapes en tête.

 Les moteurs à soupapes latérales ont les soupapes disposées sur le coté du cylindre. Cette disposition donne à la chambre de combustion une forme défavorable. Le système, moins coûteux, donne un fonctionnement silencieux et il est généralement utilisé sur des moteurs monocylindriques à régime lent.

 Les moteurs à soupapes en tête ont les soupapes placées au-dessus du cylindre. Cette disposition permet de donner à la chambre de combustion une forme plus favorable et améliore l’admission ; en effet, le mélange combustible tombe par gravité dans le cylindre. Le système favorise les hauts régimes de rotation des moteurs poussés à rapport volumétrique élevé. Le moteur est plus nerveux, il a un rendement thermique supérieur.

 Suivant la position de l’arbre à cames, on distingue les moteurs à arbre à cames latéral et les moteurs à arbre à cames en tête.

 Les moteurs à arbre à cames latéral ont l’arbre à cames logé dans le bloc-cylindres, parallèlement au vilebrequin.

 Les moteurs à arbre à cames en tête ont l’arbre à cames logé dans la culasse.

 La commande de l’arbre à cames et la commande des soupapes sont réalisées différemment en fonction de la position de l’arbre à cames et la position des soupapes.

 

    COMMANDE DE L’ARBRE A CAMES.

 

 La commande de l’arbre à cames est assurée avec grande exactitude afin que le rapport de sa vitesse avec celle du vilebrequin reste rigoureusement égale à 0,5.

 Il y a une aspiration et un échappement pour chaque cylindre tous les deux tours de vilebrequin. Chaque soupape se soulève aussi tous les deux tours de vilebrequin : l’arbre à cames fait un tour quand le vilebrequin en fait deux.

 La commande de l’arbre à cames est réalisée par l’intermédiaire d’engrenages hélicoïdaux, d’une chaîne ou d’une courroie crantée.

 

A. COMMANDE PAR PIGNONS

 

Un simple couple de pignons hélicoïdaux, donnant le rapport de démultiplication, assure la transmission si l’arbre à cames est place près du vilebrequin.

Si l’arbre à cames est éloigné de vilebrequin (moteur à arbre à cames latéral et soupapes en tête) on utilise un trio de pignons, dont un pignon intermédiaire.

Pour les moteurs à arbre à cames en tête et les soupapes en tête on utilise une cascade de pignons qui facilite la démultiplication entre le vilebrequin et l’arbre à cames, et qui peut être utilisée comme prise de force pour entraîner les auxiliaires : pompe à eau, compresseur, etc

 

 

                  Transmission par pignons entre 
                              le vilebrequin et l’arbre à cames latéral

        

 Transmission par pignons entre le vilebrequin et l’arbre à cames en tête

COMMANDE PAR CHAINE

Pour réduire le bruit du couple de pignons, une chaîne courte à rouleaux relie le pignon du vilebrequin de celui d’arbre à cames (moteur à arbre à cames latéral et soupapes en latéral).

 Si l’arbre à cames est rapproche du plan de joint bloc-cylindres/culasse (moteur à arbre à cames latéral et soupapes en tête), on utilise une chaîne à rouleaux longue. Pour éviter les battements de cette chaîne, on règle sa tension par un tendeur. Le contact du patin du tendeur, qui exerce un appui progressif, est automatiquement assuré par l’action combinée d’un ressort et de la pression d’huile variable avec le régime du moteur.

 Une longue chaîne double à rouleaux relie directement le vilebrequin à l’arbre à cames situé en tête (moteur à arbre à cames en tête et soupapes en tête). Le tendeur présente un long patin caoutchouté en vue de supprimer les bruits et les battements et d’assurer le guidage. Cette chaîne nécessite un graissage abondant.

 



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